T’aimer

Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie d’être avec toi.

Je n’ai pas d’espaces vides à remplir, j’ai des espaces à partager.

Je ne m’attends pas à ce que tu me rendes heureuse, je veux sourire de ta joie et te faire sourire de la mienne.

Je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi.

Je suis complète même sans toi, tu es parfait même sans moi.

Je ne mourrai pas si tu pars, tu n’arrêteras pas d’être heureux si je pars.

Je ne te charge pas de la responsabilité de ma satisfaction personnelle.

backlit-couple-dream-1988683

Isabella Mariana

Je t’accueille comme miroir et messager, je t’offre mes yeux pour enquêter dans les tiens.

Je ne t’attache ni ne me laisse pas attacher par le besoin d’être aimée, par la peur de l’abandon.

Je ne suis pas seule sans toi, tu n’es pas perdu sans moi.

Nous sommes deux merveilleux et précieux univers, complets, parfaits, qui se rencontrent pour créer de nouveaux mondes.

Je ne fermerai pas les portes et les fenêtres pour te garder à côté de moi, je ne te laisserai pas limiter mon vol.

J’honore ta liberté en choisissant la mienne chaque jour.

 

… Emanuela Pacifi …

Homme-Âge

Les mélodies de Jacques Higelin sont de celles qui m’entouraient petite. Enclenchement de K7 et Delphine du haut de ses 99 cm et demi, imagine des chorégraphies papillonnantes.

Cette voix rauque et caressante… Je n’y comprenais rien mais sautillais puissamment.

3 décennies plus tard, au décès de leur auteur, j’en saisis pleinement les paroles. Émue de sa poésie, sagesse et folie, le cœur chargé de gratitude.

Extrait :

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Un simple et grand merci Jacques.

 

« O mon bel enfant
Libre et prisonnier
Prisonnier des contraintes que s’imposent les hommes
Et libre de les transcender
N’aies jamais peur du vide
Car c’est le vide qui l’a enfanté

Accroche toi
Aux parois lisses et dures de la vie
Accroche tes ongles à la moindre interstice
A la moindre infractuosité du roc

Ouvre large tes oreilles
A l’appel du vent
A la musique du silence
Ouvre tes narines aux odeurs fortes et subtiles
Des parfums de la terre
De la sueur de la peau
De tout ce qui vit, qui exhale, qui expire
Pour que lorsque t’arrivera le pire
Tu puisses en tirer le meilleur

Ouvre les bras à la détresse humaine
Car ta propre détresse peut en être le ferment

Ouvre ton cœur à la beauté secrète
Sourde, aveugle et muette
Parce que rare est celui qui la voit
Rare est celui qui l’entend

Garde ton âme ouverte
Comme une source offerte à la soif du mendiant
De l’errant, du poète, du chercheur, de l’enfant
Ton regard innocent et ton esprit honnête
Garde-les toute ta vie
Car la simplicité
Est la marque des grands »

L’innocence – Jacques Higelin

Tâchez d’être heureux

1.1407173316.couleurs-d-t

Voici un texte trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692, l’auteur en est inconnu.

Je vous propose de relire les mots ci-dessous de temps en temps.

Support ou inspiration, à vous de les utiliser au mieux !

 

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toute personne. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers ; pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Prenez attention. Tâchez d’être heureux.

 

1.1406904747.av